Le premier janvier 1985, Daniel Balavoine se lance dans son deuxième Paris-Dakar avec Jean-Luc Roy sur la Toyota n°220.
Le quatre janvier, ils sont 35ème sur l'étape qui relie Ouargla à Goléa. Mais , les freins lâchent et la voiture tombe en panne d'essence.

 

 


Le six janvier, ils écopent d'une pénalité car ils ont loupé un contrôle de passage entre In Salah et In Ecker.
La traversée du désert de Ténéré est particulièrement difficile ainsi que le trajet de nuit entre Lférouâne et Agadez.
Le parcours
A deux doigts de l'abandon...
Après les étapes qui les font passer à Gao et Tombouctou, ils sont sur le point d'abandonner.
Mais, Thierry Sabine réussit à les convraincre de poursuivre la course. Il les emmène chez le gouverneur de la ville de Tishit, en Mauritanie. Le vieux monsieur leur dit à quel point ce qu'ils ont fait est digne et que cela à contribué à redonner confiance en son peuple. En effet, en traversant cette route, inutilisée depuis des décennies, ils ont prouvé qu'elle était franchissable .
Ils décident de continuer.
  Après deux jours et deux nuits quasiment sans dormir, , ils terminent la course 30ème , malgré une panne d'essence à dix kilomètres de l'arrivée.
 
Daniel raconté par Jean-Luc Roy...
Sur le rallye, Daniel était un concurrent comme un autre, qui se bat avec le terrain pour trouver le meilleur chemin, et pour ça , c'était devenu un coéquipier hors pair. (..) le soir, il préparait ses cartes, avec minutie".
"Balavoine" Gilles Verlant chez Albin Michel
avec Jean-Luc Roy

 

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